Zones agricoles et naturelles du Calaisis : les 4C demandent leur protection

Le texte reproduit ci-dessous a été envoyé par courrier à la Commissaire enquêtrice conduisant l’enquête publique sur le projet de carte communale de Hames-Boucres.

Objet : Grand Calais Terres & Mers – Projet de Carte Communale de Hames Boucres

Une carte communale à Hames-Boucres se soustrayant aux objectifs nationaux et locaux de diminution des consommations foncières et de gestion économe de notre territoire, ne respectant pas les objectifs du Schéma de Cohérence Territorial du Calaisis, ne démontrant pas son intégration dans le Programme Local de l’Habitat de Grand Calais Terres & Mers, prévoyant la possibilité de construire en zones naturelles, à risque, inondables, humides ou remarquables, sans objectifs de mixité sociale et sans aucune contrainte réglementaire : ce serait irresponsable.

Les Citoyens et Citoyennes du Calaisis pour le Climat demandent à l’agglomération et à l’État d’attendre le Projet d’Aménagement et de Développement Durable et le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal de Grand Calais Terres & Mers, complémentaires du Plan Climat et du Projet Alimentaire Territoriaux en cours d’élaboration, pour assurer un règlement et des orientations d’aménagement permettant à la commune de Hames-Boucres, comme à toutes celles de l’agglomération, d’entrer dans une politique globale, partagée et cohérente de développement intercommunal durable et soutenable pour un territoire résilient et sécurisé.

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Plan Climat, Contrat de Relance et de Transition Écologique, Conseil de développement, Pacte pour la Transition : nous demandons plus de transparence !

Le texte reproduit ci-dessous a été envoyé par courrier à la Présidente de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers.

Objet : Concertation sur le Plan Climat Air Énergie Territorial, Contrat de Relance et de Transition Écologique, Conseil de développement de Grand Calais Terres & Mers, Pacte pour la Transition Écologique et Solidaire

Madame la Présidente,

Le Plan Climat Air Énergie Territorial est un document fondamental pour engager notre territoire dans sa contribution aux objectifs nationaux et européens de maintien du réchauffement de la planète en dessous de 1,5 °C / 2 °C, de neutralité carbone et d’arrêt de l’artificialisation à horizon 2050 . Notre territoire, Grand Calais Terres & Mers, est l’un des premiers menacés en Europe par les risques liés au dérèglement climatique. Il mériterait à cet égard d’être exemplaire et moteur dans cette démarche qui vise à assurer son avenir et celui de ses habitants.

Dans le cadre de la déclaration d’intention d’élaboration de ce Plan, qui arrive aujourd’hui à son stade de définition des actions, vous avez informé les citoyennes et citoyens de notre agglomération que le prestataire chargé de son élaboration proposait dans sa méthodologie des outils d’animation participatifs, notamment des ateliers de co-construction, des réunions publiques, des événements, une plate-forme collaborative, des appels à projets etc.

Par la présente nous vous demandons quand seront mis en place ces outils de concertation.

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Plus de 2000 m² de verdure remplacés par des parkings : l’îlot HLM Mallet-Stevens ne deviendra pas un écoquartier !


Photo 1 : Le quartier Mallet-Stevens avant les travaux

Mardi 12 octobre 2021, l’association des Citoyennes et Citoyens du Calaisis pour le Climat a rencontré le directeur de la « performance économique » de Terre d’Opale Habitat (TOH). Cette demande datait de février 2021, suite à l’annonce dans la presse d’une réhabilitation importante de l’îlot Mallet-Stevens. Nous avions voulu en savoir plus sur le niveau d’engagement dans la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique.

Courte présentation de l’organisme. Terre d’Opale Habitat est un bailleur de taille modeste, avec plus de 12 000 logements (7 000 à Calais ?) tout de même. Ce qui implique de nombreux chantiers en cours ou à venir dans le Calaisis.

L’échange a été globalement cordial, un peu plus tendu quand il s’est agi du parking ou de la bétonisation. Les demandes d’associations comme la nôtre ne sont sans doute pas fréquentes.

Les 4C sont pourtant dans leur rôle lorsqu’ils insistent pour que l’on sorte du greenwashing, pour que l’adaptation au changement climatique soit réelle, par une anticipation et une cohérence entre toutes les politiques, dès maintenant et à tous les échelons de l’aménagement de la ville. L’urgence écologique l’exige. Et tant pis si les questions fâchent un peu…

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Avis des 4C sur le projet de renforcement de la voie ferrée dite « voie mère »

Le texte reproduit ci-dessous a été envoyé par courrier au commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique.

Objet : Projet de modernisation de la voie ferrée dite «voie mère» à Calais
Liens : Enquête publique Port 2015, Avis autorité environnementale Port 2015, SCOT du Calaisis, PLU de Calais

Monsieur le commissaire enquêteur,

Vous êtes chargé de l’enquête publique, préalable à la déclaration de projet définie à l’article L.126-1 du code de l’environnement, portant sur la phase 1 du projet de modernisation de la « voie mère », tronçon de voie ferrée reliant le Port de Calais au réseau SNCF.

Cette déclaration de projet appelle de la part de notre association (Les 4C) les remarques suivantes que nous vous demandons de prendre en compte dans votre avis : Un réaménagement stratégique pour la ville qui ne doit pas être fait au rabais, au détriment de la qualité de vie des habitants, de la valorisation et du développement des quartiers !

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Plan Climat : Utilisons l’énergie solaire !

L’association propose et interpelle une nouvelle fois Mme Bouchart, Présidente de l’agglomération et M. Sery, Conseiller délégué de l’agglomération sur l’avancement et les actions du Plan Climat de Grand Calais. Les villes sont responsables de plus de 60% des émissions de gaz à effet de serre elles peuvent agir. Notre territoire, l’un des premiers menacés par les risques engendrés par le changement climatique mériterait d’être exemplaire et moteur, pour son avenir et celui de ses habitants.

Le texte reproduit ci-dessous a été envoyé par courrier à la Présidente de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers.

Objet : Actions Plan Climat Énergie Territorial (PCAET) de Grand Calais Terres & Mers. Plan d’actions du gouvernement pour développer l’énergie solaire photovoltaïque.

Madame la Présidente,

Nous nous permettons de vous interpeller une nouvelle fois dans le cadre de l’élaboration du Plan Climat Énergie Territorial (PCAET) de Grand Calais Terres & Mers et du contrat territorial pour la relance et la transition écologique, réflexions sur lesquelles, contrairement à ce que prévoit la loi, les citoyens ne reçoivent toujours aucune information.

Le gouvernement vient d’annoncer un plan d’actions pour développer l’énergie solaire photovoltaïque visant à installer d’ici 2025 mille projets photovoltaïques sur des terrains publics. Les terrains dégradés présentant des enjeux limités en termes de biodiversité et de paysage seront particulièrement ciblés ainsi que les délaissés autoroutiers.

Par ce courrier nous vous demandons, Madame la Présidente, d’intégrer ce potentiel de développement d’énergie durable sur notre territoire à travers une réponse à cet appel à projet gouvernemental. En effet les friches, le cas échéant polluées, comme délaissés routiers sont nombreux sur Grand Calais.

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Compte rendu de l’entrevue avec la sous-préfète de Calais

Les notes ci-dessous sont issues de l’entrevue avec la sous-préfète de Calais du 13 octobre 2021.

Déboisements liés à la gestion de la frontière

Association 4C : Demande d’arrêt des coupes systématiques de boisements.
Sous-préfecture : Rappel de l’état déplorable des lieux après leur occupation suite à cette politique aux frontières. Rien n’est récupérable. Après défrichement la nature reprend ses droits et c’est encore mieux. Ce n’est pas lié à la politique aux frontières mais à l’occupation des lieu.
Association 4C : Demande des résultats d’analyse de la végétation pouvant rester après nettoyage. Demande à ce que le nettoyage soit circonscrit aux zones atteintes, et non sur les parcelles entières. Les dégradations constatées sont la conséquence d’une présence humaine dont les besoins vitaux ne sont pas pris en compte. Quand on a des budgets spécifiques pour financer des murs et des barrières liés à la politique aux frontières on peut prévoir aussi des budgets spécifiques pour financer des arbres détruits par la politique aux frontières. Pour compensation des puits de carbone disparus, demande de compensation (50000 arbres en complément des programmes portés déjà par la région un peu plus de 17000 et les communes 1000/an) dans le cadre d’un volet spécifique des budgets de l’État alloués à l’agglomération.
Sous-préfecture : Invitation à venir voir nous même l’état de la végétation. L’État ne peut pas financer quelque chose qui n’est pas dans le projet de la collectivité, tel un plan de boisement qui ne figure pas au plan climat.

Futures actions potentielles des 4C : Demande d’analyse de ces boisements, même sur les zones à urbaniser qui n’ont pas de projet pour l’instant. Information de la collectivité de la possibilité dans le cadre de cette politique menée aux frontières et d’un éventuel plan de boisement de l’agglomération de demande de financement par l’État d’un volet spécifique « compensation puits de carbone politique aux frontières ».

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Port de Calais, Plan Climat, article de Nord Littoral « une solution pour laver les fumées des ferries » (suite)

Le texte reproduit ci-dessous a été envoyé par courrier à la Présidente de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers, faisant suite à sa réponse à notre premier courrier sur ce sujet.

Objet : Port de Calais – Plan Climat Air Énergie Territorial Grand Calais Terres & Mers – Article Nord Littoral du 30 août 2021 : « une solution pour laver les fumées des ferries »

Madame la Présidente,

Nous vous remercions beaucoup de l’attention que vous avez bien voulu apporter aux questions de santé publique et d’emplois de demain portées dans notre courrier du 10 septembre dernier.

Votre transmission de ce dernier à la région, propriétaire du port, espérons le, sensibilisera un peu plus cette institution, dont vous avez charge de vice-présidence, sur ces sujets. Nous avions déjà eu l’occasion de lui en faire part à travers notre correspondance du 6 avril 2021 et une rencontre de M. Petit directeur du port et du littoral . La réponse est restée, malheureusement pour notre territoire plus qu’évasive en nous renvoyant à une consultation d’ATMO . Nous craignons que ce soit encore le cas.

Vous le savez cependant, le port de Calais est à Calais et c’est notre agglomération Grand Calais Terres & Mers qui mène l’élaboration de son Plan Climat Air Énergie Territorial, outil de planification ayant pour objectifs d’atténuer le changement climatique, y préparer la population, développer les énergies renouvelables maîtriser la consommation d’énergie et traiter la qualité de l’air.

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Port de Calais, Plan Climat, article de Nord Littoral « une solution pour laver les fumées des ferries »

Le texte reproduit ci-dessous a été envoyé par courrier à la Présidente de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers.

Objet : Port de Calais – Plan Climat Air Énergie Territorial Grand Calais Terres & Mers – Article Nord Littoral du 30 août 2021 : « une solution pour laver les fumées des ferries »

Madame la Présidente,

Dans un article en date du 30 août 2021, le quotidien local, Nord Littoral, s’est fait l’écho d’une technologie susceptible d’améliorer sensiblement la qualité de l’air respiré par nos concitoyen.nes, par les touristes qui fréquentent notre nouvelle station balnéaire, par les enfants qui jouent sur notre plage.

Bien entendu, a priori, la flotte actuelle doit répondre aux normes qui lui sont imposées. Cela reste toutefois à démontrer puisque aucune information ne nous est donnée à ce sujet. Le Plan Climat en cours d’élaboration devrait être un outil de contrôle de ces normes et d’information de la population sur cette question.

Malgré ce respect potentiel de la réglementation nationale, chacun.e de nos concitoyen.nes et chaque touriste pourtant le constate quotidiennement : les panaches de fumées toxiques que les vents dominants, de moins en moins d’Ouest, rabattent sur l’ensemble de notre ville, sur la digue et sur la plage, sont récurrents.

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Licques : Les 4C et l’EPAC mettent à jour un dépôt illégal de matériaux amiantés

Alertées par des habitant·e·s de Licques que la mairie avait procédé, sur un chemin de randonnée, à un épandage de morceaux de plaques de fibrociment (amiante) en dehors de toute procédure normale, nos deux associations de protection de l’environnement, EPAC (Environnement et PAtrimoines du Calaisis) et les 4C (Citoyennes et Citoyens du Calaisis pour le Climat) ont mis en demeure il y a deux semaines la maire de Licques de leur donner des explications en réponse au courrier envoyé, ce qu’elle n’a pas fait à ce jour. Les conséquences de cet épandage sur la voie publique sont graves, non seulement pour l’environnement, mais aussi pour la santé des personnes ayant cassé et manipulé sans protection ces plaques. La mairie reconnaît néanmoins implicitement la faute puisque, depuis notre courrier, elle a procédé au barriérage du chemin et en a interdit l’accès par arrêté, et depuis hier, une entreprise de désamiantage procède au nettoyage du chemin pour plusieurs jours. Personne ne pourra croire à l’ignorance de l’autorité municipale concernant la présence d’amiante dans ces plaques anciennes, présence que les riverains ont fait confirmer par une analyse en laboratoire. Pourquoi ne pas avoir fait dès le départ les choses dans les règles ? Sans l’intervention citoyenne relayée par nos deux associations, rien n’aurait été connu. Redisons-le, les habitant·e·s du Calaisis ne doivent pas hésiter à nous saisir lorsqu’un problème se pose. De telles pratiques doivent être portées à la connaissance du public. La presse a été informée, les autorités environnementales vont l’être…

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Raso-rama à Coquelles, ou la politique de la terre brûlée et du mépris des habitants du Calaisis

Cette lettre ouverte a été envoyé par courrier au préfet du Pas-de-Calais et aux élus de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers.

Après Calais, Coquelles. Les « autorités » continuent les abattages systématiques d’arbres, arbustes et bosquets naturels simplement parce que, faute d’une politique d’accueil digne, des centaines d’exilés tentent de s’y abriter. La préfecture, soutenue par des élus, les déloge, et rase les bois ou sous-bois où ils étaient. Une politique de la Terre Brûlée, stupide, nauséabonde, indigne des enjeux majeurs du XXIème siècle que sont le changement climatique et la solidarité, et qui mobilise sans la moindre efficacité des millions d’euros chaque année.

  • Une politique qui précarise toujours davantage le quotidien de personnes exilés ;
  • Une politique qui par ricochet, et pour rien, dégrade durablement le cadre de vie naturel dont les habitant·e·s auraient bien besoin en ce moment ;
  • Une politique qui méprise le vivant, humains comme plantations ;
  • Une politique où l’État et des collectivités locales tournent le dos à leurs propres obligations et engagements en matière de lutte contre le changement climatique, de préservation de l’environnement et de la biodiversité, en détruisant par exemple ces haies vives pendant la période de nidification, ou en ne compensant pas ces destructions par des plantations.

Des services de l’État et des collectivités locales qui n’hésitent pas à habiller d’enjeux de protection, d’ordre public ou encore de propreté les actions qu’ils commettent. Lorsque Coquelles achète un terrain dans l’unique but d’en expulser les migrants qui l’occupent pacifiquement, ça en dit long sur la notion de bien public. Les coquellois apprécieront peut-être cette utilisation de l’argent public.

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