Alertées par des habitant·e·s de Licques que la mairie avait procédé, sur un chemin de randonnée, à un épandage de morceaux de plaques de fibrociment (amiante) en dehors de toute procédure normale, nos deux associations de protection de l’environnement, EPAC (Environnement et PAtrimoines du Calaisis) et les 4C (Citoyennes et Citoyens du Calaisis pour le Climat) ont mis en demeure il y a deux semaines la maire de Licques de leur donner des explications en réponse au courrier envoyé, ce qu’elle n’a pas fait à ce jour. Les conséquences de cet épandage sur la voie publique sont graves, non seulement pour l’environnement, mais aussi pour la santé des personnes ayant cassé et manipulé sans protection ces plaques. La mairie reconnaît néanmoins implicitement la faute puisque, depuis notre courrier, elle a procédé au barriérage du chemin et en a interdit l’accès par arrêté, et depuis hier, une entreprise de désamiantage procède au nettoyage du chemin pour plusieurs jours. Personne ne pourra croire à l’ignorance de l’autorité municipale concernant la présence d’amiante dans ces plaques anciennes, présence que les riverains ont fait confirmer par une analyse en laboratoire. Pourquoi ne pas avoir fait dès le départ les choses dans les règles ? Sans l’intervention citoyenne relayée par nos deux associations, rien n’aurait été connu. Redisons-le, les habitant·e·s du Calaisis ne doivent pas hésiter à nous saisir lorsqu’un problème se pose. De telles pratiques doivent être portées à la connaissance du public. La presse a été informée, les autorités environnementales vont l’être…