Plus de 2000 m² de verdure remplacés par des parkings : l’îlot HLM Mallet-Stevens ne deviendra pas un écoquartier !


Photo 1 : Le quartier Mallet-Stevens avant les travaux

Mardi 12 octobre 2021, l’association des Citoyennes et Citoyens du Calaisis pour le Climat a rencontré le directeur de la « performance économique » de Terre d’Opale Habitat (TOH). Cette demande datait de février 2021, suite à l’annonce dans la presse d’une réhabilitation importante de l’îlot Mallet-Stevens. Nous avions voulu en savoir plus sur le niveau d’engagement dans la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique.

Courte présentation de l’organisme. Terre d’Opale Habitat est un bailleur de taille modeste, avec plus de 12 000 logements (7 000 à Calais ?) tout de même. Ce qui implique de nombreux chantiers en cours ou à venir dans le Calaisis.

L’échange a été globalement cordial, un peu plus tendu quand il s’est agi du parking ou de la bétonisation. Les demandes d’associations comme la nôtre ne sont sans doute pas fréquentes.

Les 4C sont pourtant dans leur rôle lorsqu’ils insistent pour que l’on sorte du greenwashing, pour que l’adaptation au changement climatique soit réelle, par une anticipation et une cohérence entre toutes les politiques, dès maintenant et à tous les échelons de l’aménagement de la ville. L’urgence écologique l’exige. Et tant pis si les questions fâchent un peu…

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Compte rendu de l’entrevue avec la sous-préfète de Calais

Les notes ci-dessous sont issues de l’entrevue avec la sous-préfète de Calais du 13 octobre 2021.

Déboisements liés à la gestion de la frontière

Association 4C : Demande d’arrêt des coupes systématiques de boisements.
Sous-préfecture : Rappel de l’état déplorable des lieux après leur occupation suite à cette politique aux frontières. Rien n’est récupérable. Après défrichement la nature reprend ses droits et c’est encore mieux. Ce n’est pas lié à la politique aux frontières mais à l’occupation des lieu.
Association 4C : Demande des résultats d’analyse de la végétation pouvant rester après nettoyage. Demande à ce que le nettoyage soit circonscrit aux zones atteintes, et non sur les parcelles entières. Les dégradations constatées sont la conséquence d’une présence humaine dont les besoins vitaux ne sont pas pris en compte. Quand on a des budgets spécifiques pour financer des murs et des barrières liés à la politique aux frontières on peut prévoir aussi des budgets spécifiques pour financer des arbres détruits par la politique aux frontières. Pour compensation des puits de carbone disparus, demande de compensation (50000 arbres en complément des programmes portés déjà par la région un peu plus de 17000 et les communes 1000/an) dans le cadre d’un volet spécifique des budgets de l’État alloués à l’agglomération.
Sous-préfecture : Invitation à venir voir nous même l’état de la végétation. L’État ne peut pas financer quelque chose qui n’est pas dans le projet de la collectivité, tel un plan de boisement qui ne figure pas au plan climat.

Futures actions potentielles des 4C : Demande d’analyse de ces boisements, même sur les zones à urbaniser qui n’ont pas de projet pour l’instant. Information de la collectivité de la possibilité dans le cadre de cette politique menée aux frontières et d’un éventuel plan de boisement de l’agglomération de demande de financement par l’État d’un volet spécifique « compensation puits de carbone politique aux frontières ».

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