Compte rendu de l’entrevue avec la sous-préfète de Calais

Les notes ci-dessous sont issues de l’entrevue avec la sous-préfète de Calais du 13 octobre 2021.

Déboisements liés à la gestion de la frontière

Association 4C : Demande d’arrêt des coupes systématiques de boisements.
Sous-préfecture : Rappel de l’état déplorable des lieux après leur occupation suite à cette politique aux frontières. Rien n’est récupérable. Après défrichement la nature reprend ses droits et c’est encore mieux. Ce n’est pas lié à la politique aux frontières mais à l’occupation des lieu.
Association 4C : Demande des résultats d’analyse de la végétation pouvant rester après nettoyage. Demande à ce que le nettoyage soit circonscrit aux zones atteintes, et non sur les parcelles entières. Les dégradations constatées sont la conséquence d’une présence humaine dont les besoins vitaux ne sont pas pris en compte. Quand on a des budgets spécifiques pour financer des murs et des barrières liés à la politique aux frontières on peut prévoir aussi des budgets spécifiques pour financer des arbres détruits par la politique aux frontières. Pour compensation des puits de carbone disparus, demande de compensation (50000 arbres en complément des programmes portés déjà par la région un peu plus de 17000 et les communes 1000/an) dans le cadre d’un volet spécifique des budgets de l’État alloués à l’agglomération.
Sous-préfecture : Invitation à venir voir nous même l’état de la végétation. L’État ne peut pas financer quelque chose qui n’est pas dans le projet de la collectivité, tel un plan de boisement qui ne figure pas au plan climat.

Futures actions potentielles des 4C : Demande d’analyse de ces boisements, même sur les zones à urbaniser qui n’ont pas de projet pour l’instant. Information de la collectivité de la possibilité dans le cadre de cette politique menée aux frontières et d’un éventuel plan de boisement de l’agglomération de demande de financement par l’État d’un volet spécifique « compensation puits de carbone politique aux frontières ».

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Raso-rama à Coquelles, ou la politique de la terre brûlée et du mépris des habitants du Calaisis

Cette lettre ouverte a été envoyé par courrier au préfet du Pas-de-Calais et aux élus de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers.

Après Calais, Coquelles. Les « autorités » continuent les abattages systématiques d’arbres, arbustes et bosquets naturels simplement parce que, faute d’une politique d’accueil digne, des centaines d’exilés tentent de s’y abriter. La préfecture, soutenue par des élus, les déloge, et rase les bois ou sous-bois où ils étaient. Une politique de la Terre Brûlée, stupide, nauséabonde, indigne des enjeux majeurs du XXIème siècle que sont le changement climatique et la solidarité, et qui mobilise sans la moindre efficacité des millions d’euros chaque année.

  • Une politique qui précarise toujours davantage le quotidien de personnes exilés ;
  • Une politique qui par ricochet, et pour rien, dégrade durablement le cadre de vie naturel dont les habitant·e·s auraient bien besoin en ce moment ;
  • Une politique qui méprise le vivant, humains comme plantations ;
  • Une politique où l’État et des collectivités locales tournent le dos à leurs propres obligations et engagements en matière de lutte contre le changement climatique, de préservation de l’environnement et de la biodiversité, en détruisant par exemple ces haies vives pendant la période de nidification, ou en ne compensant pas ces destructions par des plantations.

Des services de l’État et des collectivités locales qui n’hésitent pas à habiller d’enjeux de protection, d’ordre public ou encore de propreté les actions qu’ils commettent. Lorsque Coquelles achète un terrain dans l’unique but d’en expulser les migrants qui l’occupent pacifiquement, ça en dit long sur la notion de bien public. Les coquellois apprécieront peut-être cette utilisation de l’argent public.

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Calais Log Invest : nous demandons des mesures compensatoires et un projet de territoire plus économe en consommation d’espaces agricoles et naturels sensibles

Le texte reproduit ci-dessous a été envoyé par courrier à la Présidente de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers et au Préfet du Pas-de-Calais.

Objet : Recours gracieux à propos du permis de construire de Calais Log Invest
En pièce-jointe : Demandes détaillées

Madame la Présidente, Monsieur le Préfet,

Le permis de construire de la société « Calais Log Invest », déposé fin 2019 en mairie de Calais, porte sur 10 hectares de bâtiments, 16 hectares d’imperméabilisation sur un total de 20 hectares en zone agricole humide, pour l’accueil d’un trafic routier supplémentaire de 550 camions et 600 véhicules légers par jour sur notre territoire.

Actuellement, à travers le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) du Calaisis ce sont près de 450 ha de terres agricoles qui seront supprimées pour l’extension de l’urbanisation, soit environ l’équivalent de sept exploitations agricoles sur une quinzaine d’années. La commune de Calais après cette consommation n’en comptera plus que 200 ha sur un territoire de 3350 ha soit 6 % de la surface communale.

Compte tenu des risques accrus au vu de l’accélération du changement climatique, notre association considère que ces consommations excessives de terres doivent cesser, ou a minima, ne peuvent être envisagées sans assurer concrètement sur le Calaisis les compensations agricoles et environnementales prévues par la loi sur l’eau, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Artois Picardie et la loi d’avenir pour l’agriculture du 13 octobre 2014.

Que ce soit dans le cadre des autorisations de construire, urbanisme et loi sur l’eau, ou celui du contrôle de légalité préfectoral portant sur ces autorisations, nous demandons la mise en œuvre effective et rapide de ces mesures compensatoires.

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Destruction systématique de la végétation à Calais : ça suffit !

La pétition est à signer en ligne sur change.org

Depuis plusieurs années, le peu de végétation naturelle de l’agglomération est régulièrement mis en coupes réglées pour des raisons discutables et les destructions s’accélèrent, comme si le vivant, le végétal, la biodiversité n’avaient aucune valeur, aucun rôle : 6000 arbres et arbustes en 2015 à Eurotunnel, défrichements route de Gravelines, plus récemment 3000 m² détruits devant l’hôpital. Et maintenant, on attaque l’environnement patrimonial du Fort Nieulay !

Où cela s’arrêtera-t-il ? Les Calaisiennes et Calaisiens doivent-ils se résoudre à voir leur agglomération devenir un paysage lunaire, désertique ?

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Pollution de l’air MAXIMUM hier à Calais

Les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en nombre de jours maximum d’exposition à l’ozone et aux particules PM10 et PM2,5, sont déjà dépassées à Calais pour l’année 2019 ! Quand est-ce que les autorités locales agiront-elles efficacement ? Quand prendront-elles leurs responsabilités pour annoncer des restrictions et les contrôles associés ?

Hier, l’air que l’on a respiré à Calais était très mauvais ! Atmo Hauts-de-France a attribué un indice de 10/10 (le maximum : « très mauvais ») à la qualité de l’air de la ville de Calais pour la journée du mardi 27 août. Cela n’était encore jamais arrivé ! Seul l’indice 9 a été attribué 4 fois depuis janvier 2019 : les journées du 30 mars, 7, 8 et 17 avril. Lundi en fin de journée, Atmo Hauts-de-France prévoyait seulement l’indice 8 pour ce mardi.

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